Bienvenue dans le monde de CSS (suite)
Contrairement à notre ami débutant – ou noob comme vous préférez -, vous CS pas la peine de vous expliquer comme ça marche. Défourailleur de première, sniper d’élite au Deagle, vous fraggez comme un vrai PGM et les moindres recoins de Militia n’ont plus aucun secret pour vous. Seulement voilà, quel intérêt d’avoir le dernier Core Duo 6300@9.456Ghz, 2Go de ram OCZ watercoolée et une X1950XTX 512Mo@trucdelanasa si c’est pour jouer à un jeu dont le moteur 3D date de la Coupe du Monde 98 ? Si vous vous posez cette question existentielle mais que vous refusez de lâcher CS, alors vous hésitez à switcher sur Source. Pensez donc ! Pour une vingtaine de petits euros, à vous les maps en 1600*1200 et le HDR à gogo. Seul souci, vous vous demandez si vous retrouverez les mêmes sensations, les mêmes emplacements de caisse au pixel près, les mêmes raccourcis clavier, en d’autres termes, le « toucher » CS.
Pour être tout à fait honnête, et bien oui…et non. Globalement le jeu est grosso modo le même, tant en terme de level design (sauf quelques barils ou débris ajoutés ça et là et des contours de bâtiments arrondis) que de prise en main. La vitesse de déplacement est identique à celle de la version 1.6, et hormis l’évident lifting esthétique, difficile au premier coup d’œil de trouver des différences notables entre les deux générations de CS. Pourtant, en y regardant de plus près, le joueur averti notera quelques subtils changements qui peuvent faire hésiter à switcher. Tout d’abord on l’a dit, le prix des armes varie maintenant en fonction de leur popularité. Mis à jour chaque lundi en se basant sur les stats de la semaine précédente, celui-ci pourra se révéler problématique si vous connaissez par cœur le prix de vos items favoris. Deuxième point sur les armes, une fonctionnalité très récente augmente la puissance de tir du ES57, du Compact 228 et des Dual Elites de 25% pour faire face à la domination sans partage du Desert Eagle. Un point apparemment anecdotique mais qui pourra faire une sacrée différence sur les maps dédiées aux armes de point, notamment vue la faible cadence de tir du Deagle. Pour finir, on peut reprocher à cette version Source un flashbang qui ne se contente plus d’aveugler mais qui envoie aussi un son sourd dans les oreilles du joueur touché, le rendant ainsi aveugle mais aussi sourd, et surtout une mini carte bien trop explicite qui permet de facilement tracer l’ennemi en le rendant visible quelques secondes après l’avoir eu en visuel.
Qu’il est difficile de changer ses habitudes ! Surtout quand on parle d’un titre aussi populaire que Counter Strike. Pourtant malgré les quelques modifications apportées à cette version, passer de la 1.6 à CSS se révéle une bonne affaire. Valant le prix d’un jeu budget, cette nouvelle mouture propose des graphismes rehaussés qui méritent à eux seul la transition. Alors certes, vous ne retrouverez pas exactement votre bon vieux Counter d’antan mais après avoir goûté aux joies du Source Engine, vous aurez du mal à retourner sur 1.6. Essayez, vous comprendrez.
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Source de l article www.tomsgames.com


